Le choix de la technique de restauration dépend du contexte local. Au début de chaque projet, des fragments d’opportunité (des fragments de coraux qui sont retrouvés cassés mais encore vivants) sont collectés et transplantés sur des structures solides placées à des endroits favorables pour leur croissance.
Dans certaines zones, notre technique se base ensuite sur la fragmentation corallienne. Cette technique permet de stabiliser les fragments de coraux sur une structure solide. En s’attachant au substrat, le corail va se développer, et ainsi faire revenir la biodiversité au sein du récif. Chaque fragment corallien est prélevé dans la zone d’action.
Si l’habitat naturel n’est pas trop dégradé, les coraux sont transplantés directement en milieu naturel.
Nos équipes dans différentes régions du monde travaillent à plein temps pour protéger et restaurer les écosystèmes coralliens.
Chaque mois est rythmé par une routine de travail comportant un aspect de restauration, de sensibilisation, un suivi scientifique et la protection des aires marines protégées.
Dans le but d’apporter une aide à la gestion des ressources marines locales et de suivre l’évolution de chaque projet, un suivi social est mis en place. Celui-ci inclut un suivi des habitudes des différents acteurs locaux concernant leurs interactions avec les coraux, par exemple pour la pêche.
Concernant le suivi environnemental de la transplantation corallienne, l’équipe locale suit de façon régulière l’évolution des coraux transplantés, grâce à de nombreux indicateurs tels que le taux de croissance, le taux de mortalité, le taux de blanchissement ou encore le retour de biodiversité.
Les équipes locales de Coral Guardian travaillent sur des aires marines protégées locales.
En Indonésie, l’équipe est présente tous les jours afin d’assurer une protection sans relâche, et ainsi d’éviter toute pêche illégale sur la zone restaurée et sensibiliser les touristes et capitaines de bateaux.