Dans ces labyrinthes de calcaire vivant, les scientifiques estiment que plus d’un million d’espèces animales et végétales y sont associées et qu’ils accueillent plus de 25 % des espèces de toute la vie marine.
Les récifs accueillent souvent les juvéniles de poissons qui vivront plus au large.
Ils sont à la base de la formation d’autres écosystèmes. En effet, la pâture des formations coralliennes par les hordes de poissons-perroquets conduit à la formation de très grandes étendues de sable ; celui-ci, par l’action des courants, conduit à la formation de hauts fonds, d’îles et surtout, dans les zones propices, à la formation des mangroves et autres forêts côtières.
Les mangroves sont par ailleurs un des écosystèmes les plus recherchés par certaines espèces de poissons pour venir y pondre et pour l’élevage de leurs juvéniles.
La surface des récifs coralliens dans l’Indo-Pacifique peut également être le lieu d’habitat de certaines cultures humaines qui y vivent depuis des siècles. Ces populations peuvent littéralement habiter la surface immergée des récifs, cultiver ces sols, construire leur habitât à partir des blocs coralliens, voire même construire à partir d’eux des îlots artificiels où des familles peuvent s’installer.
Ils représentent à la fois un patrimoine mondial naturel de par l’âge des récifs mais aussi un patrimoine mondial humain du fait de l’existence de ces cultures. Ils sont notre héritage et celui à transmettre aux générations qui nous suivront.